Désordre politique
Je suis préoccupé par les dissensions politiques qui se radicalisent les unes contre les autres et prétendent faire appel à « une vaste union nationale », à « une union sacrée » aux delà des clivages idéologiques.
Or la fragmentation politique de la population est telle qu’elle ne peut plus se reconnaître dans les partis politiques traditionnels .Si la crise s’aggrave car elle s’aggravera (nous l’avons vu pourquoi dans mes articles précédents), une large opinion française s’apercevra que la classe politique est incompétente et impotente sachant que leur sort leur échappe complètement du domaine économique et social.
D’où l’édition de l’article précédent qui met en lumière les risques de mécanismes implacables qui régissent la montée de la xénophobie à la faveur d’une dégradation économique.
Malheureusement les faits historiques l’attestent. La ruine économique d’une Allemagne autrefois forte a crée les conditions revanchardes du peuple allemand et le fascisme qui a suivi a été le moteur irrésistible d’une politique agressive et extensive.
La xénophobie n’est pas simplement d’ordre racial et culturel mais provoque également une scission entre les hommes ne partageant pas les mêmes valeurs de la république, entre les tenants d’alternatives « révolutionnaires » et les « réactionnaires » prônant une approche d’un consensus mou en aménageant le système en place.
C’est deux approches idéologiques vont s’affronter frontalement car totalement polarisés sur le mode d’action et sur son approche sociale. Le besoin d’identification à un corps social bien délimité s’oppose à une ouverture sans cesse plus grande vers une universalité des valeurs humaines.
Quand à l'acceptation de populations étrangères, il faut compter la capacité d'adaptation et d'assimilation de la nation. Les mentalités ne suivent pas le même
rythme d'évolution face aux défis du XXI siècle nous imposent.
Un effort pédagogique sera important en ce sens qu’une éthique d'assimilation des personnes étrangères et de l'acceptation de cultures différentes sera clairement
identifiée par tous. On sera tous perdant si le corps de la population française fait un rejet massif de ce phénomène.
Pas facile de délimiter une frontière claire entre la méfiance, la crainte qui met déjà un pied dans la haine.
Ce qu'il faut retenir de l'article que j'ai cité c'est que les hommes ont besoin d'un réinvestissement social pour pouvoir maîtriser les transformations de la
société sans qu'ils sentent une perte de contrôle qui laisse libre champ à la xénophobie. En ce sens toutes associations qu'elles quelles soient, améliorent et assouplissent les rapports sociaux
des différentes classes, ainsi que toutes les cérémonies ou réunions coutumières. Rien n'est pire qu'un peuple résigné et atomisé comme cela se passe actuellement, surtout dans les classes
défavorisées.
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