Révolution ou évolution de la robotique ?
Les récents développements interdisciplinaires de la robotique ont le vent en poupe après quelques décennies de relatives déceptions.
En effet les résultats sur la locomotion des robots et le passage généralisé à la nanotechnologie des drones laissent prévoir un champs large d'applications jusque là impensables il y a quelques années.
Il faut dire que les efforts sur les recherches en robotique s'intensifient au fur et à mesure de la maturation des progrès théoriques dans les sciences cognitives en générales, dans le domaine des réseaux neuroniques et bayèsiens en particulier.
Une démonstration des vidéos s'impose venant des recherches de la DARPA ( agence de recherche militaire américaine ) et d'autres universités américaines. :
Cette vidéo montre essais sur le terrain de la DARPA Squad Support System pattes (LS3). L'objectif du programme LS3 est de démontrer que un robot marcheur peut décharger membres de l'escouade débarqué en portant leur vitesse, de manière autonome les suivre à travers un terrain accidenté, et l'interprétation de commandes verbales et visuelles.
Cette vidéo montre versions de la DARPA et Boston Dynamics robots monter les escaliers, marcher sur un tapis roulant et faire des pompes :
Cette vidéo montre une démonstration de la "Cheetah" galop robot à vitesses allant jusqu'à 18 miles par heure (mph), établissant un record de vitesse pour de nouvelles terres robots à pattes. Le précédent record était de 13,1 mph, établi en 1989. mouvements du robot sont calquées sur celles de fonctionnement rapide des animaux dans la nature. Le robot augmente sa vitesse de croisière et la vitesse de course par flexion et non-fléchissant le dos à chaque étape, un peu comme un guépard réelle fait. La version actuelle du robot Cheetah fonctionne sur un tapis roulant laboratoire où il est alimenté par une pompe hydraulique hors-bord , et utilise un appareil d'expansion et comme pour le faire fonctionner dans le centre du tapis roulant. Essai d'un prototype de roue libre est prévue pour plus tard cette année. Bien que le programme M3 mène des recherches fondamentales et ne se concentre pas sur certaines missions militaires, la technologie, il vise à développer pourrait avoir un large éventail d'applications potentielles militaires.
" D’une certaine manière, on peut dire que toutes les sociétés sont prisonnières de leur propre logique, qu’elle soit scientifique, religieuse ou culturelle. C’est tout simplement plus évident lorsqu’il s’agit de la science car son rôle en société se constate au quotidien. Par contre, il est vrai d’affirmer que plus nous maîtrisons la fabrication d’objets automatisés, plus nous leur confions des responsabilités qui étaient jusque-là strictement réservées aux êtres humains. Les machines peuvent aujourd’hui prendre des décisions et des initiatives, comme c’est déjà le cas avec les logiciels de flash-trading. Si ces avancées technologiques sont bien utilisées, elles ne devraient pas heurter l’autonomie des hommes outre-mesure, mais il faut rappeler qu’hélas la conception de toute technologie est imparfaite à l’origine et ne peut se soucier par nature de l’ensemble complexe et divers de nos besoins. On peut évoquer pour illustrer ce propos les réseaux sociaux qui refusent de reconnaître le caractère pluriel de notre identité ou encore les systèmes de correction automatique qui nous induisent parfois en erreur, ce qui prouve selon moi que malgré leur sophistication, ces systèmes ont de fait une compréhension imparfaite de notre identité et de nos intérêts.
Il ne faudrait pas tomber cependant dans le techno-scepticisme, dans le sens où le progrès scientifique peut apporter confort et sécurité : nous, Européens, vivons dans une ère sans précédente de paix, de prospérité et d’autonomie croissante. Cependant, la probabilité d’un usage mauvais de la technologie peut déboucher sur des conséquences gravissimes, tout particulièrement dans notre époque d’interdépendance économique. Le déclenchement d’une guerre moderne pourrait en effet causer des milliers de pertes quand l’on sait jusqu’où peut aller aujourd’hui la science militaire, et le scénario d’un gouvernement totalitaire fonctionnant sur le principe de la surveillance automatisée, via la vidéo-sécurité ou les réseaux sociaux, n’est pas totalement impensable, bien que cela soit aujourd’hui loin de nous à mon avis.
Je ne suis donc pas tellement effrayé par la technologie en tant que concept, mais par notre tendance à fabriquer des ensembles technologiques fragiles et mal-pensés. Cela soulève des problèmes tant politiques qu’institutionnels ou économiques.
Le plus important est de découvrir si les progrès effectués par l'Intelligence Artificielle (IA) peuvent être lents ou rapides par rapport aux progrès humains. Si les machines peuvent devenir rapidement intellectuellement plus puissantes, nous n'aurons pas la chance de corriger les défauts dans leur conception, notamment leurs motivations. Cela signifie que le futur sera dirigé par des esprits fondamentalement déments, ou qui ont des objectifs incompatibles avec la survie humaine. Cependant, si l'explosion de l'intelligence des machines est plus lente, les humains peuvent aider cette dernière à être plus compatible avec leur survie et, avec un peu de chance, recueillir les bienfaits d'un monde partagé avec des esprits considérablement plus puissants. Mais pour l'instant, nous ne savons pas ce quelle option est la plus susceptible de se produire, ou même comment le découvrir : c'est l'un des principaux défis que nous voulons explorer dans nos recherches."
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