Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Google+
Charivari de la société contemporaine

Mutations économiques du XXI siècle.

26 Décembre 2011, 10:07am

Publié par samagace69

Le Canada supprime l'âge légal de départ à la retraite : Est-ce une tendance de fond qui va s étendre sur l’ensemble des pays occidentaux ?

Référence : http://www.boursorama.com/actualites/le-canada-supprime-l-age-legal-de-depart-a-la-retraite-6882bd4a0535a5174578f1b42f0caa9f

 

Et pourtant, jamais dans l’histoire de l’Humanité les progrès de la productivité n’ont été aussi importants et qui va en sans doute s’accélérer avec l’émergence de l’économie de la connaissance.

 

En fait cette suppression de l’âge légale de départ à la retraite masque les déboires des fonds de pensions qui n’arrivent plus à compenser les cotisations des actifs sur le marché du travail

Notre économie libérale est bien malade et n’arrive plus à surmonter les paradoxes de l’évolution de la société contemporaine avec son lot croissant des inégalités sociales

Elle devient liberticide et annihile tout progrès technologiques, sociaux et culturel. Elle devient de plus en plus inadaptée aux défis du XXI siècle.

 

Parallèlement, sur le site http://chovanec.wordpress.com/2011/12/19/foreign-affairs-chinas-real-estate-crash/ , une forte baisse des prix est constatée sur les  marchés immobiliers à travers la Chine. Selon l'agence de la propriété Homelink, prix des logements neufs à Beijing a chuté de 35 pour cent en Novembre seul. Et la chute libre peut se poursuivre pendant un certain temps. Pendant des années, les analystes ont averti la possibilité d'une bulle immobilière qui planait en Chine. Chacun des propriétaires fonciers locaux aux spéculateurs et investisseurs chinois internationaux sont désormais inquiétés de constater que ces rabais indiquent que «la plus grosse bulle du siècle», comme il a été appelé plus tôt cette année 2011, vient de sauter, avec des conséquences graves non seulement pour l'une des économies les plus prometteuses au monde - mais aussi au niveau international.

 

Ainsi cette économie libérale sera marquée par le sceau de la spéculation à toutes les échelles de l’activité humaine. Ces déséquilibres mondiaux subiront inéluctablement des réajustements douloureux avec des dommages collatéraux non négligeables. Il est difficile de spéculer sur les conséquences sociales engendrées avec autant de facteurs complexes difficiles à analyser.

La formalisation de l’économie orthodoxe est un échec car elle ne correspond aucunement à la réalité des mutations des activités humaines d’aujourd’hui.

 

Faut-il donc revenir à une vision dialectique de l’histoire humaine comme l’avait fait précédemment Marx au début du XX siècle ?

L’analogie n’est pas fortuite : Tout comme aujourd’hui, la fin du XIX siècle a été marquée par la paupérisation importante d’une partie de la population laborieuse européenne avec pour fond de toile l’internationalisation des institutions, des normes idéologiques et scientifiques.

 

Le marxisme de Marx et Engels est marqué par la culture technicienne et industrielle du XIXe siècle. Il se préoccupe de questions sociales et économique, mais pas de la question écologique, évoquée à l’époque par un nombre restreint de précurseurs. La définition de la nature par Karl Marx - "La nature est le corps non organique de l’homme" (Manuscrit de 1844) - rentre dans un courant de pensée utilitariste, positiviste, issu des Lumières.

L’œuvre de Marx propose un cadre conceptuel qui, premièrement, place l’activité sociale des êtres humains à l’intérieur d’un environnement matériel naturel, et, deuxièmement, opère une distinction radicale entre le procès de travail en général et le procès de production capitaliste. Cependant, au sein de cette œuvre, subsistent plusieurs difficultés dont le dépassement est indispensable pour pouvoir y intégrer la problématique écologiste.

D’autre part la vision matérialiste de Marx et Engel s’oppose à l’aspiration des peuples à une plus grande spiritualité au détriment des excès de la société de consommation, narcissique en son essence.

 

Qui sera ce prochain Marx du XXI siècle qui saura concilier les valeurs spirituelles dans la diversité des cultures vers une nouvelle forme d’économie faite de solidarités et respectueuse de la biodiversité ?

Commenter cet article