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Charivari de la société contemporaine

Des projets ambitieux pour la future société de l'information

27 Août 2014, 03:46am

Publié par alize2769

Société de l'information immersive

Société de l'information immersive

De nombreux projets très variés dans le domaine de l'intelligence artificielle se font jour actuellement à travers le monde , principalement aux Etats-Unis. D'un point de vue purement pragmatique , ces projets visent à répondre à un certain nombre de problèmes contemporains.

 

Le développement de l'intelligence artificielle répond à de nombreux besoins critiques dont :

 

La nécessité de créer de nouveaux marchés et produits

 

Un effet de saturation des marchés se produit quand les produits ou services d'un domaine donné arrivent à maturation, ce qu'on appelle en étude de marketing "effet de fin de cycle de vie" d'un produit donné.

La croissance "molle" de la plupart des pays industrialisés incitent les acteurs économiques de rechercher de nouveaux débouchés. Le domaine de l'intelligence artificielle préfigure comme le nouvel eldorado qui stimulerait l'innovation à l'ensemble des produits et services des marchés commerciaux.

 

La nécessité de répondre à la complexité croissante de la société.

 

Que ce soit la gestion des télécommunications , des canaux de distributions , à la gestion administrative des mégapoles ou la gestion des conflits sociaux , la complexité des interactions entre les acteurs amènent les décideurs économiques ou politiques à recourir à des outils d'aide à la décision complètement remaniés par rapport aux méthodes classiques dite "linéaires". Dans ce domaine , l'apport de l'intelligence artificielle peut devenir essentiel.

 

La nécessité stratégique d'obtenir un avantage compétitif sur le plan militaire et économique.

 

Le phénomène n'est pas nouveau dans la logique des Etats mais l'engouement pour cette discipline est aiguisé notamment dans les périodes de troubles économiques ou militaires.

Les Etats -Unis se trouve particulièrement bien placé pour rafler la plupart des retombés stratégiques et économiques issu du domaine de l'I.A. Dans les faits, les acteurs qui présentent des ambitions dans l'I.A représentent à la fois de grands agents économiques et des agences gouvernementales.

 

Remarque :

 

D'un point de vue critique , force est de constater que les retombées de l'I.A iront principalement aux bénéfices de grands lobbies financiers et grands groupes économiques ayant les moyens et les compétences pour développer ces nouvelles techniques et renforcer leur position dominante dans le monde. La sphère de la finance et le complexe militaro-industriel seront certainement les premiers servis.

Faudra t'il en déduire que les futures machines les plus "intelligentes" auront des préoccupations ou des objectifs avant tout militaires ou financières ? la question n'est pas innocente connaissant les véritables promoteurs de cette discipline.

Les États du monde entier commencent à peine à se rendre compte du potentiel des intelligences artificielles made in Google appliquées à la médecine, à la domotique, à l’informatique, etc. “Dans l’hypothèse où Google réussit ses diversifications [et devient leader dans tous ces domaines], il sera trop puissant. Il faudra bien un jour nationaliser Google”. Sans que cela ne résolve finalement grand-chose : même si ce scénario se réalise, l’intelligence artificielle la plus perfectionnée du monde sera aux mains d’un État, en l’occurrence celles des États-Unis.

 

Présentons donc les acteurs susceptibles de modifier considérablement la donne économique et sociale:

 

Google

Google

Les projets de Google Inc

 

Les projets de Google sont multiples mais revêtent un même point commun : ils touchent tous de près ou de loin à des algorithmes d’intelligence artificielle. Bientôt, la société de Menlo Park produira la Google Car, son projet de voiture autonome (sans chauffeur, donc) dans les cartons depuis quatre ans déjà.

 

Mais dès aujourd’hui, l’intelligence artificielle appliquée à Google est une réalité : son moteur de recherche capable d’apporter des réponses personnalisées est l’exemple le plus parlant et vous l’utilisez au quotidien. “Bientôt, il sera autonome et n’aura plus besoin de présence humaine. Nous assisterons à ce phénomène dans 10, 15, 20 ans peut-être, c’est la bataille du XXième siècle”, prévient un expert du domaine “Si vous avez l’intelligence artificielle, vous avez tout le reste”, martèle-t-il.

 

En 2012, le géant californien a engagé Ray Kurzweil, considéré comme un des meilleurs cerveaux en la matière, et il a annoncé en mai dernier un partenariat avec la NASA et plusieurs universités pour lancer un laboratoire d'intelligence artificielle appelé Quantum Artificial Intelligence Lab.

 

En Mars 2013, Geoffrey Hinton et deux de ses étudiants diplômés, Alex Krizhevsky et Sutskever, ont été embauchés par Google . Leur travail sera axé sur deux améliorations des produits d'apprentissage automatique existants de Google et aussi aider traiter une quantité croissante de données. Google a également acheté l'entreprise de Hinton, DNNresearch.

 

Google continue sa lancée en intelligence artificielle et achète DeepMind.

DeepMind se définit comme une firme d’intelligence artificielle de pointe, fondée en 2012, qui combine les meilleures techniques d’apprentissage de la machine et de la neuroscience des systèmes pour créer de puissants algorithmes d’apprentissage pour usage général.

 

La startup avait certaines inquiétudes quant à cet achat et à l’intégrité de sa technologie d’intelligence artificielle. Google a donc accepté d’établir un comité d’éthique pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’abus de leur technologie.

DeepMind développe des algorithmes d'apprentissage automatique exploités dans le jeu vidéo, la simulation industrielle et le commerce électronique. Cette acquisition vient renforcer l'investissement de Google dans ce type de recherche, comme le montrent ses projets de développement de robots et de voitures autonomes.

 

Google, qui aurait apparemment battu Facebook dans cette acquisition au mois de décembre, ce dernier ayant failli à l’achat pour des raisons inconnues, semble être en train de rassembler les meilleurs experts dans le domaine. D’ailleurs, DeepMind est la quatrième startup dont Google fait l’acquisition , les autres étant Bitspin, une compagnie de développement Android, Nest Labs, les fameux thermostats intelligents, et Impermium, une société de logiciels de sécurité. DNNreserach, Wavii et Boston Dynamics sont d’autres entreprises du milieu de la robotique et de l’intelligence artificielle tout récemment acquises par Google.

 

I.B.M.

I.B.M.

Les projets d'IBM

 

IBM a également de nombreux projet en la matière mais je tiens à vous présenter peut-être la plus prometteuse et signicative. Elle préfigure dans le cadre du projet "Planète intelligente" où IBM propose de relier les villes par toutes une série de capteurs intelligents.

 

Conception de processeur neuronaux

 

IBM a franchi une nouvelle étape dans son ambitieux projet de processeur fonctionnant comme un cerveau humain. Big Blue a mis au point une seconde puce, plus évoluée, qui imite la façon dont fonctionne le cerveau des mammifères. « C'est une avancée supplémentaire vers les ordinateurs synaptiques », a déclaré Dharmendra Modha, Chief scientist au sein d'IBM Research, spécialisé en informatique synaptique. Des chercheurs de Cornell Tech ont aussi contribué à l'élaboration de la puce. Dans la revue Science de cette semaine qui consacre un article au prototype, Dharmendra Modha déclare que « l'architecture de TrueNorth tend à reproduire la structure et le fonctionnement du cerveau humain au niveau du silicium, tout en étant efficace sur le plan énergétique ». Quand elle sera définitivement au point, cette puce pourrait faire office de capteur basse consommation pour les appareils embarqués et portables. « TrueNorth pourrait devenir le cerveau en silicium de l'internet des Objets et transformer totalement notre expérience mobile », a encore déclaré le directeur scientifique.

 

La puce pourra également être intégrée dans les superordinateurs pour augmenter leur capacité d'apprentissage automatique et prendre en charge d'autres calculs capables de fonctionner avec les réseaux neuronaux. En 2011, l'équipe d'IBM dirigée par Dharmendra Modha avait déjà sorti une puce imitant le cerveau. Cette seconde puce «TrueNorth » compte 5,4 milliards de transistors entrelacés dans un réseau sur puce de 4096 noyaux neurosynaptiques. Cela représente l'équivalent de 256 millions de synapses, soit beaucoup plus que la version 2011 qui en comptait 260 000 environ.

 

Ce projet de puce intelligente avait été lancé en 2008 par le Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) américain sous le nom de Systems of Neuromorphic Adaptive Plastic Scalable Electronics (SyNAPSE). Ces nouvelles puces rompent radicalement avec l'architecture informatique actuelle imaginée par Von Neumann, où le traitement des calculs se fait en série. La nouvelle architecture se rapproche du fonctionnement du cerveau humain, dans le sens où chaque « noyau neurosynaptique » possède sa propre mémoire (« les synapses »), son processeur (« le neurone ») et son réseau de communication (« les axones »).

« Notre objectif final est de créer un cerveau dans une boîte », a déclaré Dharmendra Modha, responsable de l'équipe de chercheurs travaillant sur le projet et senior manager d'IBM Research. Grâce à cette technologie, il sera un jour possible de construire des systèmes qui « imitent certaines fonctions du cerveau humain sur le plan de la perception, de l'action et de l'apprentissage », a-t-il déclaré.

Ce travail est une continuation du projet de la DARPA dont l'objectif était de mettre au point un système capable de reproduire la manière dont le cerveau humain traite l'information. Initialement, le but du projet SyNAPSE (Systems of Neuromorphic Adaptive Plastic Scalable Electronics) de la DARPA était de concevoir des dispositifs informatiques constitués de milliards de petits coeurs de processeur pouvant tenir dans un volume de deux litres, et utilisant moins d'énergie qu'une ampoule.

 

53 M$ de financement

 

Lors de l'International Joint Conference on Neural Networks (IJCNN) qui s'est tenue cette semaine à Dallas (4-9 août 2013), IBM a présenté la troisième phase du projet SyNAPSE, jusque-là entièrement financé par la DARPA (environ 53 millions de dollars). Big Blue travaille aussi en collaboration avec l'Université de Cornell et iniLabs, plus six autres universités et plusieurs centres de calcul intensif gouvernementaux. En terme de design, les puces du projet SyNAPSE diffèrent radicalement de l'architecture von Neumann de l'informatique actuelle dans la mesure où les calculs sont faits en série et rapidement.

 

En revanche, ce modèle fonctionne avec plusieurs cœurs de processeurs basse consommation montés en parallèle. Comme l'explique IBM, cette architecture reproduit la manière dont fonctionne le cerveau humain. Chaque « noyau neurosynaptique » a sa propre mémoire (« les synapses »), un processeur (« le neurone »), et le conduit de communication (« les axones »), lesquels fonctionnent tous ensemble selon des modalités basées sur les évènements. En travaillant ensemble, ces noyaux sont capables d'une reconnaissance des formes nuancées et d'autres fonctions de détection, à l'image de ce que fait le cerveau.

 

Une programmation basée sur des corelets

 

Lors de la conférence, IBM a dévoilé un écosystème logiciel pouvant être utilisé avec ces processeurs. En particulier, il a montré un simulateur capable de faire tourner un réseau virtuel de noyaux neurosynaptiques à des fins de test et de recherche. IBM a également mis au point un système neuronal et a montré comment fonctionnait le cœur du processeur, notamment comment il perçoit, se souvient et agit selon le type de message qu'il reçoit.

 

L'entreprise a également révélé un modèle de programmation basé sur des blocs réutilisables et empilables, appelé corelets, le corelet étant en quelque sorte l'unité atomique de ce modèle de calcul neuronal. Le moteur du corelet est invisible et le programmeur ne voit que ce qui entre et sort. « Le programmeur ne voit que les fils entrant et sortant », a expliqué Dharmendra Modha. Chaque corelet est lui-même une sorte de petit réseau de neurones. Il peut être combiné avec d'autres corelets pour construire une fonctionnalité. « On peut composer des algorithmes et des applications complexes en combinant des boîtes hiérarchiquement », a déclaré le senior manager d'IBM.

 

Différents types d'utilisation

 

Par exemple, ces capteurs intelligents peuvent être utilisés pour fabriquer des lunettes pour malvoyants. Ils pourraient recueillir des informations sensorielles et les traduire en une forme que la personne malvoyante est capable de comprendre. Ou bien, on pourrait fabriquer des bouées avec des capteurs sensoriels que l'on disperserait sur l'océan pour recueillir différents types d'informations, comme la température, la pression atmosphérique, le taux d'humidité, mais aussi pour la surveillance des tsunamis et pour gérer les couloirs de navigation maritime », a encore ajouté Dharmendra Modha.

DARPA

DARPA

Les projets de DARPA

 

La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA, « Agence pour les projets de recherche avancée de défense ») est une agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire. Jusqu’à aujourd’hui, la DARPA a été à l’origine du développement de nombreuses technologies qui ont eu des conséquences considérables dans le monde entier dont notamment les réseaux informatiques (notamment l’ARPANET qui a fini par devenir Internet) et le NLS (sigle représentant, en anglais, l’expression oN-Line System, en français, littéralement, Système en ligne) qui a été à la fois le premier système hypertexte et un précurseur important des interfaces graphiques devenues omniprésentes de nos jours.

 

Projets initiés par la DARPA

 

Interface neuronale directe :

Une interface neuronale directe - aussi appelée IND ou BCI1 (Brain-Computer Interface : Interface Cerveau-Machine, ou encore Interface Cerveau-Ordinateur) est une interface de communication directe entre un cerveau et un dispositif externe (un ordinateur, un système électronique, etc.). Ces systèmes peuvent être conçus pour assister, améliorer ou réparer des fonctions humaines de cognition ou d'action défaillantes.

 

XOS

XOS est le nom du premier exosquelette motorisé militaire de l'armée américaine. En cours de développement par la société américaine Sarcos, une filiale de Raytheon, il doit entrer en service dans un proche avenir.

 

Recherche sur les applications de la mémoire holographique

 

Recherche sur les robots :

BigDog, un robot capable de porter des charges.

Cheetah Un robot capable de courir plus vite que n'importe quel être humain.

 

BICA: projet Biologically inspired cognitive architectures

 

Bootstrapped Learning: projet d'intelligence artificielle

 

LifeLog (en), un projet annulé en 2004 suite aux critiques de défenseurs de la vie privée. Inspiré du projet Memex imaginé par Vannevar Bush, il visait à créer des bases de données répertoriant les différentes actions d'une personne (achats, sites web visités, contenu des communications, etc.) afin de les analyser et de créer des profils individuels. Microsoft poursuit un projet analogue, MyLifeBits, organisé par Gordon Bell qui en est le « cobaye ».

 

FORESTER : projet de radar aérien visant à détecter véhicules et personnel se déplaçant dans des forêts, etc.

 

VIRAT : projet d'analyse des images recueillies par vidéosurveillance afin de pouvoir effectuer des recherches par mots-clés (par exemple, en recherchant toutes les images où trois personnes sont présentes, ou toutes celles où une fenêtre est brisée, etc.)

 

Deep Green : système informatique d'aide à la décision dans le cadre du champ de bataille.

 

Heterogeneous Urban RSTA Team : projet de surveillance aérienne menée par drones, utilisé de façon automatique par l'armée; mené en collaboration avec Northrop Grumman, qui précise qu'il pourrait être utilisé à des fins de police ou de contrôle des frontières.

 

Les autres acteurs :

 

Ils sont très nombreux et proposent des projets en I.A très intéressant et tout aussi prometteurs comme :

SONY et son robot Aîbo

Honda et son robot ASIMO

 

Facebook, Samsung, Quantum,Oracle... bref tous les grands noms de l'informatique sont sur les rangs pour proposer des solutions du domaine de l'IA.

 

Cette nouvelle effervescence sur l'I.A ressemble à celle que l'on a connu initialement au début des années 50 mais la grande différence réside dans les applications concrètes qui vont apparaître dans les 5 à 10 prochaines années.

 

Une révolution industrielle et économique est sur le point de se développer et implique par conséquent de grandes répercussions sur le devenir ontologique de l'Homme . Les implications philosophiques de ce phénomène émergent sont potentiellement énormes car elles sont source de modifications conséquentes sur la spécificité humaine, des rapports entre les espèces , sur la représentation de la nature et de l'artifice, et de l'évolution globale de la vie.

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