jeudi 15 décembre 2011
La déliquescence de l’économie mondiale ne fait que commencer, c’est ma conviction intime.
J’ai souligné les divers risques systémiques qu’il en résultait mais j’aurais beau multiplier les exemples à au fils de mes articles qu’il y aura toujours des irréductibles qui me diront que l’économie ne va pas si mal que cela, « que la France est riche », qu’il existe des exemples de réussites d’entreprises comme airbus etc…
Je n’ai pas encore traité du paradoxe de la constitution des oligarchies qui fausse la libre concurrence, du libre échangisme qui favorise les entreprises les plus fortes sans contreparties pour le pays importateur, de l’asymétrie de l’information chez les agents économiques, de la raréfaction des énergies et des matières premières non renouvelables, de la non intégration de la dimension écologie dans les sciences économiques, de la fin du mythe de consommation à l’occidental, du paradoxe entre mondialisation et interventionnisme d’Etat, de la fin du mythe des agents économiques rationnels ayant pour but de maximiser les profits , de la puissance des lobbies pour dénaturer la concurrence ,du paradoxe des pouvoirs autocratiques qui bloquent les nouvelles idées d’un développement durable etc…… La complexité et les courants multiples des sciences économiques du XX siècle vont être déjà dépassés allégrement par le courant historique des défis du XXI siècle.
Je laisse donc la parole à des experts de l’économie en créant un lien traitant du sujet.
L’économie doit être une science au service des hommes et non au profit de quelque uns.
Les articles du jour seront sans doute plus axés sur les thèmes de société et de ses implications éventuelles dans le futur.
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